Quels tests de logique utiliser en recrutement ?

Les aptitudes intellectuelles sont un facteur dont beaucoup de recruteurs tiennent compte afin de départager les candidats et trouver le meilleur talent pour un poste. Actuellement, la manière la plus efficace de mesurer ces aptitudes est d'organiser des tests qui évaluent différents types de raisonnements logiques.

Voici les 5 tests de logique les plus souvent utilisés durant un recrutement et nos conseils pour les mettre en œuvre.

Suites logiques

Les suites logiques sont également des tests d'induction : le candidat est face à une suite de nombres qu'il doit ensuite compléter avec le nombre manquant. Cette épreuve nécessite de comprendre la règle utilisée pour déterminer les premiers nombres de la suite et démontre donc la capacité d'induction de l'individu.

Test des cartes à jouer

Le test des cartes à jouer est une autre variation des tests d'induction. Une série de cartes est présentée à la personne évaluée, qui doit ensuite déterminer la carte manquante de manière logique.

Le test des cartes implique une réflexion non seulement sur le chiffre à choisir, mais aussi sur la couleur de la carte.

Test des dominos

Comme les tests précédents, l'épreuve des dominos fait appel au raisonnement inductif du candidat. Mis face à une suite de dominos, il doit déterminer quel est le domino manquant et dans quel sens le positionner.

Ce test implique une complexité supplémentaire par rapport au test des suites de nombres, car il faut déterminer la suite logique pour les deux côtés du domino.

Tests de raisonnement logique

Voici les trois types de raisonnements logiques les plus souvent évalués lors d'un recrutement.

Déduction

La déduction (ou raisonnement inférentiel) est le mode de raisonnement qui consiste à tirer des conclusions face à une série d'éléments¹. Il s'agit souvent d'un énoncé écrit que le candidat doit lire et comprendre pour ensuite donner sa réponse.

Syllogisme

Le syllogisme est une forme de raisonnement déductif qui consiste à arriver à une conclusion à partir de prémisses². Souvent, un test de syllogisme contient à la fois les prémisses et la conclusion. Le candidat doit alors dire si cette conclusion est vraie ou fausse.

Abduction

L'abduction est le raisonnement logique qui consiste à rechercher une explication à un phénomène en observant les faits. C'est le type de logique utilisée par les médecins lorsqu'ils cherchent la cause des symptômes d'un patient.

Les tests de raisonnement abductifs consistent souvent en une suite d'affirmations complétées par une conclusion. Le candidat doit alors déterminer si la conclusion est logique et découle bien de toutes les affirmations.

Suites graphiques

Le test des suites graphiques consiste à présenter différentes associations d'éléments graphiques au candidat, qui doit ensuite être capable de trouver la logique derrière cette association pour trouver la bonne réponse et compléter la suite.

Pourquoi proposer des tests de logique en recrutement ?

Les tests de logique sont souvent utilisés en recrutement comme outils pour évaluer les aptitudes intellectuelles d'un candidat. Ils complètent les autres tests utilisés par les recruteurs, comme les tests de personnalité, de compétence ou d'intelligence émotionnelle.

Utiliser des tests de logique vous permet de départager les candidats sur base de leur agilité intellectuelle et de leurs capacités de raisonnement.

*Tous les articles de CLEPER sont rédigés par un humain.

Les contenus de nos articles s’appuient sur des recherches en sciences de gestion (Sociologie du travail, Psychologie du Travail, Economie du travail, Ressources Humaines). Nous nous attachons à citer les auteurs des différentes publications et recherches.

¹ Weinberg, A. (2014). Les formes du raisonnement. Dans : Jean-François Dortier éd., Le cerveau et la pensée: Le nouvel âge des sciences cognitives (pp. 330-338). Auxerre: Éditions Sciences Humaines. 

² Weinberg, A. (2014). Les formes du raisonnement. Dans : Jean-François Dortier éd., Le cerveau et la pensée: Le nouvel âge des sciences cognitives (pp. 330-338). Auxerre: Éditions Sciences Humaines.